• "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels" Anatole France

    "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels" Anatole France

    "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels"

    Anatole France

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    Financial Times, 9-10 mars

    « On n'est pas au niveau maximum de ce que nous pouvons faire en Ukraine », a déclaré le ministre de la Défense Sébastien Lecornu lors d'une interview sur la radio RMC. 

    « Trois entreprises françaises vont établir des partenariats avec des entreprises ukrainiennes, notamment dans les secteurs des drones et des équipements terrestres, pour produire des pièces détachées sur le sol ukrainien, et peut-être des munitions à l'avenir », a-t-il déclaré, ajoutant que la première production pourrait commencer d'ici le mois de juin. 

     

    Les entreprises concernées sont KNDS, une joint-venture entre l'entreprise publique française Nexter et l'entreprise allemande Krauss-Maffei Wegrnann, qui fabrique des munitions, des véhicules Caesar et des véhicules de combat ; Arquus, un constructeur de véhicules militaires et fournisseur de châssis ; et Delair, un fabricant de drones.

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    ➡️ M. Lecornu a également annoncé que la France avait commandé 200 missiles sol-air Aster au fabricant européen MBDA, et que certains d'entre eux pourraient être envoyés en Ukraine. 

    L'initiative française s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus large des entreprises européennes de défense visant à commencer à exporter certaines fonctions de production, de réparation ou de maintenance vers l'Ukraine, alors que la guerre s'éternise et que la pénurie de munitions entrave la capacité de combat des soldats ukrainiens. 

     

    ➡️ En septembre, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a organisé une conférence à Kiev pour tenter d'attirer les entreprises, et plusieurs d'entre elles ont entamé des discussions avec des partenaires locaux. 

    La société Rheinmetall, basée à Düsseldorf, qui a vu la demande monter en flèche pour les obus d'artillerie de 155mm qui équipent les obusiers occidentaux, envisage de fabriquer des munitions et, plus tard, des chars d'assaut en Ukraine, en collaboration avec des entreprises de défense appartenant à Kiev. 

     

    ➡️ Lors de la conférence de Munich sur la sécurité, en février, Armin Papperger, directeur de Chef (de Rheinmetall), a déclaré que l'entreprise avait pour objectif de produire un nombre à six chiffres d'obus d'artillerie de 155mm par an en Ukraine avec un partenaire local en coentreprise, sans préciser le calendrier. 

    La coentreprise de la société avec Ukroboronprom, une entreprise de Kiev, a déjà commencé à réparer localement des véhicules militaires qui sont retournés sur la ligne de front. 

     

    ➡️ La société tchécoslovaque Czechoslovak Group, qui fabrique des munitions et d'autres équipements militaires, envisage également de signer des accords de coentreprise de production en Ukraine. 

    BAE Systems a déclaré en septembre qu'elle étudiait les possibilités de travailler avec des partenaires locaux en Ukraine pour produire des pièces détachées pour son artillerie légère.

     

    ➡️ (...) Arquus a déjà envoyé du personnel en Ukraine pour réparer et entretenir les quelque 250 véhicules blindés de transport de troupes que la France a donnés à l'Ukraine, et pour former les Ukrainiens à ces fonctions. 

    Elle travaille également sur un plan de production locale de pièces de rechange. 

     

    ➡️ Nexter, l'unité française de KNDS, a indiqué qu'elle était en discussions pour trouver un partenaire local depuis septembre. 

    Une personne proche de l'entreprise a déclaré "qu'il faudrait quelques semaines pour déterminer ce qui est faisable", ajoutant que KNDS avait déjà des opérations à proximité, en Lituanie et en Roumanie.

     

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    TARDI

    « Mais, où sont passés les chamois?...Montagne de Lure: 1 mètre de neige! Raquettes de mise! »

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